Poser nos valises au Québec, c’était un rêve de longue date. On avait en tête les grands espaces, les forêts infinies, les chalets au bord des lacs et cette chaleur humaine dont tout le monde parle. Et puis il y avait l’envie de le vivre en famille, avec James. Parce que voyager ici, ce n’est pas seulement découvrir une région, c’est partager une expérience qui prend une autre dimension quand on a un enfant. Pendant une semaine, nous avons parcouru un itinéraire pensé pour profiter à la fois des villes, de la nature et de ces lieux uniques qu’on ne trouve qu’au Québec : une pourvoirie, une auberge au bord de l’eau, des parcs nationaux à couper le souffle. Une semaine qui nous a semblé à la fois trop courte et incroyablement dense. Ce voyage, c’était des balades dans le Vieux-Québec, un canoë rouge sur une rivière, de belles rencontres sur l’Île d’Orléans, des soirées autour du feu de camp et des rires de James qui résonnaient dans les bois. C’était aussi l’impression de ralentir, de se reconnecter à l’essentiel et de goûter à cette douceur de vivre typiquement québécoise. Dans cet article, on vous partage notre itinéraire jour par jour, nos adresses, nos coups de cœur et nos conseils pratiques, pour que vous puissiez à votre tour imaginer votre propre aventure au Québec, en famille.



Quand partir au Québec ?
La première question qu’on se pose avant de préparer un voyage au Québec, c’est bien celle de la saison. Et ici, chacune a son charme, au point qu’on rêve déjà d’y revenir à d’autres moments de l’année.
- L’hiver, c’est le grand spectacle : des paysages enneigés à perte de vue, les cabanes à sucre qui réchauffent les cœurs, le patin à glace sur des lacs gelés, les balades en traîneau à chiens… une vraie carte postale canadienne. Nous rêvons d’ailleurs d’y retourner un jour à cette saison, pour expérimenter les sports d’hiver en famille et voir James chausser ses premiers skis.
- Le printemps est plus discret mais tout aussi charmant : la nature se réveille doucement, les érablières battent leur plein et l’on profite d’une ambiance plus intime, loin des foules.
- L’été a été notre choix. Les journées sont longues, les températures agréables, et tout est réuni pour profiter de la nature : baignades dans les lacs, randonnées accessibles, pique-niques au bord de l’eau… et avec un enfant, c’est la saison la plus simple pour voyager sereinement.
- L’automne enfin, est sans doute la saison la plus spectaculaire. Les érables en feu habillent les vallées de rouge, d’orange et de doré, et chaque route devient un tableau grandeur nature.
En réalité, il n’y a pas de mauvais moment pour découvrir le Québec. Mais selon vos envies, l’expérience sera totalement différente. Pour nous, l’été a été idéal avec James : la météo clémente, la facilité des déplacements et cette atmosphère festive qui nous a accompagnés tout au long du séjour.

Quelles démarches avant de partir au Canada ?
Préparer un voyage au Québec ne demande pas de formalités compliquées, mais quelques étapes sont indispensables pour voyager l’esprit tranquille.
- Passeport : évidemment en cours de validité. Rien de plus frustrant que de rêver de grands espaces et de se rendre compte qu’il faut refaire ses papiers en urgence !
- AVE (Autorisation de Voyage Électronique) : obligatoire pour les voyageurs européens. La demande se fait en ligne en quelques minutes (7 CAD) et elle est valable cinq ans.
- Permis de conduire : le permis français est reconnu, mais nous vous conseillons fortement de demander en plus le permis international (gratuit, mais à anticiper), histoire d’être couverts dans toutes les situations auprès des loueurs.
- Assurance voyage : c’est un point sur lequel nous insistons, surtout avec un enfant. Les frais médicaux au Canada sont parmi les plus élevés au monde : une simple consultation peut atteindre plusieurs centaines de dollars, et une hospitalisation se chiffre vite en milliers. Nous étions assurés avec Chapka Assurances, ce qui nous a permis de voyager l’esprit léger. Avoir une couverture pour les frais médicaux, l’assistance 24h/24 et le rapatriement, c’est le genre de sécurité qu’on apprécie vraiment quand on voyage en famille. Profitez de -5% en cliquant ici.


Comment se rendre à Québec ?
Traverser l’Atlantique pour arriver au Québec, c’est déjà une petite aventure. Depuis Paris, deux compagnies assurent des vols directs réguliers vers Québec-City : Air France et Air Transat. Ils partent tous deux de l’aéroport Charles de Gaulle et atterrissent à Québec Jean-Lesage, avec un vol qui dure en moyenne entre 7 h 15 et 8 h. En général, on trouve un vol par jour, ce qui rend la destination facilement accessible sans escale. Ces vols sont opérés en long-courriers confortables, avec différentes classes disponibles (Éco, Premium, Business). Pour nous, le vol direct a été un vrai confort avec James : moins de fatigue, pas de correspondances à gérer et l’assurance d’arriver directement au cœur de notre itinéraire. Bien sûr, il existe aussi des alternatives via Montréal, souvent un peu moins chères, mais qui nécessitent ensuite un transfert vers Québec. Dans tous les cas, le Québec est très bien desservi et permet de lancer son voyage sans stress

Comment se déplacer au Québec ?
Au Québec, la voiture reste le meilleur moyen de profiter pleinement du voyage. Les distances peuvent sembler longues, mais les routes sont belles, souvent bordées de pins, et très faciles à parcourir, même avec un enfant à bord. Avec un permis français, il est possible de conduire jusqu’à six mois sans problème. La conduite en elle-même est simple et agréable, à condition de connaître quelques particularités. Contrairement au reste du Canada, il est par exemple interdit de tourner à droite au feu rouge à Montréal, même si c’est autorisé ailleurs dans la province. Aux intersections avec un panneau d’arrêt à chaque angle (les fameux “all-way stops”), la priorité est donnée au premier arrivé, et en cas d’égalité, on cède à la voiture située à droite. Les limitations de vitesse sont proches de celles que l’on connaît en France : 100 km/h sur autoroute, 90 km/h sur les routes rurales, 80 km/h sur les routes secondaires, 50 km/h en ville et souvent 40 km/h près des écoles. La vigilance est de mise car les excès sont sévèrement sanctionnés, et les radars automatiques sont nombreux. De notre côté, nous avons trouvé que la circulation était beaucoup plus détendue qu’en Europe, avec des routes larges, peu de bouchons, et ce sentiment de liberté de pouvoir s’arrêter au gré de nos envies. Voyager en voiture au Québec, c’est déjà une partie du plaisir : longer une rivière, traverser une forêt, s’émerveiller devant un lac apparu au détour d’un virage… chaque trajet devient une découverte en soi.

Le Québec, une destination kids-friendly ?
Si nous devions résumer notre voyage en une phrase, ce serait sans doute celle-ci : le Québec est fait pour les familles. Nous avons rarement voyagé dans un endroit où tout semble aussi simple avec un enfant. Partout, nous avons ressenti une attention sincère envers James : des sourires spontanés, des petits mots gentils, des serveurs qui lui apportaient crayons et cahiers de coloriage dans les restaurants… Ce sont des détails, mais qui changent tout quand on voyage avec un petit. Côté pratique, rien ne manque. Dans les supermarchés, on trouve sans difficulté couches, petits pots et lait infantile. Dans les restaurants, il y a presque toujours des menus enfants et des chaises hautes. Les hébergements aussi sont pensés pour accueillir les familles : beaucoup proposent des chambres spacieuses, des espaces de jeux, parfois même des lits pour bébés. Et surtout, il y a cette nature omniprésente qui devient un immense terrain de découverte pour les enfants. James a adoré observer les écureuils dans les parcs, lancer des cailloux dans les rivières et courir librement dans les grands espaces sans qu’on se sente jamais inquiets pour sa sécurité. Nous avons aussi eu le sentiment que le Québec est un endroit « safe », autant dans les villes que dans les campagnes. L’ambiance est bienveillante, apaisée, et cela contribue à rendre le voyage encore plus agréable. Pour nous, c’est vraiment une destination idéale à explorer avec des enfants, quel que soit leur âge.


Bien s’assurer avant de partir au Québec
Voyager au Québec, c’est l’assurance de vivre des instants magiques, mais il ne faut pas oublier que les frais de santé y sont très élevés. Une simple consultation peut coûter plus de 150 $, et un passage aux urgences plus de 1000 $CAD. Autant dire qu’en cas d’accident ou de maladie, la note peut vite devenir salée…
C’est pour cette raison que nous voyageons toujours avec une assurance adaptée. Pour notre séjour au Québec, nous avons choisi le contrat Cap Assistance 24h/24 de Chapka, qui prend en charge les frais médicaux et d’hospitalisation, le rapatriement, la responsabilité civile, mais aussi la perte ou le vol de bagages. Un vrai filet de sécurité quand on est loin de chez soi.
Ce que nous avons trouvé pratique, c’est la souscription en ligne en quelques clics, et l’attestation reçue immédiatement par mail. Et en cas de pépin, il suffit d’appeler leur assistance disponible 24h/24, 7j/7.
Bref, c’est un petit investissement au départ, mais une énorme tranquillité d’esprit une fois sur place. Si vous prévoyez un voyage au Québec, on ne peut que vous recommander de souscrire une assurance voyage.
Itinéraire d’une semaine au Québec
JOUR 1 – Quebec
JOUR 2 – Parc de la Chute–Montmorency & Île d’Orléans
JOUR 3 – Parc national de la Jacques Cartier
JOUR 4 – Parc national de la Mauricie
JOUR 5 – La pourvoirie du Lac Blanc
JOUR 6 – Parc Régional de la Chute-à-Bull, Lanaudière

Nos visites en détails
Québec
Québec a été notre point de départ, et dès les premières heures, nous avons été conquis. Le Vieux-Québec est sans doute le cœur battant de la ville : ses ruelles pavées, ses façades colorées et son ambiance unique donnent l’impression de voyager dans le temps. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, il a ce charme européen au milieu de l’Amérique qui séduit instantanément. Nous avons adoré flâner dans le quartier du Petit-Champlain, l’un des plus anciens d’Amérique du Nord, avec ses maisons basses aux volets colorés, ses boutiques artisanales et ses guirlandes suspendues au-dessus de la rue. James s’est émerveillé devant les vitrines et les calèches qui circulaient encore dans certaines rues, tandis que nous prenions le temps de lever les yeux pour admirer les enseignes anciennes et les balcons fleuris.
Parmi les rues qui nous ont marqués, il y a bien sûr la rue du Petit-Champlain, carte postale à elle seule, mais aussi la rue Sous-le-Fort, qui mène directement au funiculaire. Ce dernier a été une petite aventure pour James : grimper presque à la verticale et voir défiler la ville sous ses yeux l’a beaucoup amusé. Pour nous, c’était surtout un moyen pratique (et agréable !) de rejoindre la Haute-Ville sans gravir toutes les marches. Là-haut, on retrouve la majesté du Château Frontenac qui domine le fleuve, et les rues comme Saint-Jean et Saint-Louis, idéales pour sentir l’énergie locale avec leurs terrasses animées et leurs librairies. Mention spéciale pour la rue du Trésor, une véritable galerie d’art à ciel ouvert où les artistes exposent leurs œuvres entre deux façades historiques – nous aurions pu y passer des heures. Plus discrète, la rue d’Auteuil, bordée de verdure, invite à une balade plus calme le long des fortifications. Un peu plus loin, changement d’ambiance avec les Plaines d’Abraham, ce grand espace vert en surplomb du Saint-Laurent. L’endroit est chargé d’histoire, puisque c’est ici qu’eut lieu la célèbre bataille de 1759, mais aujourd’hui, c’est surtout un immense terrain de jeu où se croisent joggeurs, familles, promeneurs et musiciens.
Québec, c’est un mélange parfait entre patrimoine et douceur de vivre. On s’y sent bien, on s’y sent accueillis, et surtout, on ne s’y ennuie jamais : chaque ruelle a une surprise à offrir, chaque détour révèle un nouveau point de vue sur le fleuve ou sur les toits de la ville. Pour nous, c’était la plus belle façon de commencer notre voyage.






Le parc de la Chute-Montmorency & l’Île d’Orléans
À seulement quelques minutes de Québec, nous avons découvert la spectaculaire Chute Montmorency. Avec ses 83 mètres de hauteur, elle dépasse même les célèbres chutes du Niagara. Le grondement de l’eau s’entend de loin, et l’émotion est garantie dès que l’on s’approche. Nous avons traversé le pont suspendu, impressionnés par la puissance de l’eau qui s’écrasait juste en dessous de nous. James, un peu intimidé au départ, tenait fort nos mains avant de se laisser gagner par le rire devant les éclaboussures. Nous avons aussi pris le téléphérique pour admirer la cascade sous un autre angle : une expérience accessible et ludique, qui permet de mesurer toute la grandeur du site. C’est une visite qui reste facile à organiser, même avec un enfant, et qui offre un spectacle naturel dont on ne se lasse pas.
Après ce grand bol d’air, nous avons pris la route de l’Île d’Orléans, véritable coup de cœur de notre voyage. Ici, le temps semble ralentir. Les routes bordées de maisons anciennes, les vergers, les champs et les petites fermes forment un décor paisible où l’on a envie de s’arrêter à chaque détour. L’île est réputée pour ses produits gourmands : nous avons dégusté des fraises juteuses et sucrées, fait halte dans une chocolaterie et un glacier artisanal, et découvert des vignobles au charme discret. Notre plus belle pause fut au Domaine Steinbach. Le couple qui tient ce domaine agrotouristique nous a accueillis avec une gentillesse rare. Nous avons partagé une planche de fromages et de charcuterie accompagnée de leur cidre maison, avec en vedette une compotée d’oignons à l’érable absolument délicieuse. Pendant que nous savourions ce moment, James jouait dans le jardin et allait voir les animaux. C’était simple, authentique, et tellement agréable que nous aurions aimé y rester plusieurs jours. L’Île d’Orléans restera pour nous l’une des plus belles découvertes de cette semaine au Québec.





Nos petites adresses pour déjeuner à Québec
Ce qu’on aime quand on voyage, c’est alterner entre les découvertes culturelles et les pauses gourmandes. Et à Québec, nous avons été comblés ! Nous avons eu un vrai coup de cœur pour la Maison Smith. On y allait autant pour l’ambiance que pour le café, qui est délicieux. C’est devenu un rituel : s’arrêter le matin pour un latté bien chaud accompagné d’une viennoiserie, pendant que James croquait dans un cookie encore tiède. Le fait qu’il y ait plusieurs adresses dans la ville (et même sur l’Île d’Orléans) en fait une valeur sûre, où l’on retrouve à chaque fois la même qualité. Nous avons aussi beaucoup aimé le Petit Dep, une petite épicerie fine transformée en café, avec ses pâtisseries colorées, son décor rétro et ses produits locaux qu’on a envie de ramener dans ses valises. C’est le genre d’endroit où l’on entre “juste pour un café” et d’où l’on ressort avec un sac plein de douceurs. Et puis il y a La Bûche, véritable institution pour goûter à la cuisine québécoise traditionnelle. Tourtière, soupe aux pois, pudding chômeur… ici, on se régale autant qu’on se sent immergés dans la culture locale. L’ambiance est conviviale, le service chaleureux, et on a eu l’impression de partager un repas comme chez une famille québécoise.

Où dormir à Québec ? Au Hilton Québec
Pour nos nuits à Québec, nous avons choisi le Hilton Québec, et ce fut un vrai coup de cœur. L’hôtel offre une vue à couper le souffle sur le Château Frontenac et le fleuve Saint-Laurent, que l’on peut admirer depuis la chambre, mais aussi depuis le salon panoramique du Club Privilège. Les petits-déjeuners y sont particulièrement copieux, avec une variété qui plait autant aux adultes qu’aux enfants, et des collations sont disponibles toute la journée – un vrai plus quand on voyage en famille. Les chambres sont spacieuses, confortables et parfaitement adaptées aux familles. Après une journée de balades, nous avons beaucoup apprécié de pouvoir nous détendre au calme, avec la ville illuminée sous nos yeux.

Parc national de la Jacques-Cartier
Après l’effervescence de la ville, nous avons pris la route vers le parc national de la Jacques-Cartier, à seulement une trentaine de minutes de Québec. Le contraste est saisissant : d’un coup, tout s’ouvre sur une vallée encaissée, bordée de montagnes couvertes de forêts à perte de vue. On a eu l’impression de pénétrer dans un décor de carte postale canadienne. L’une des plus belles expériences de notre séjour a été notre sortie en canoë sur la rivière Jacques-Cartier. Nous avons loué une embarcation au kilomètre 3 et avons pagayé tranquillement, entourés par les pins et le chant des oiseaux. James riait aux éclaboussures, et nous, on savourait ce moment suspendu, cliché parfait du voyage au Québec : une rivière calme, un canoë rouge et des montagnes en arrière-plan. Côté randonnée, nous avons opté pour le sentier de l’Éperon, un parcours d’environ 5,4 kilomètres de difficulté modérée. La montée est progressive, et le point de vue au sommet est à couper le souffle : une vue panoramique sur la vallée et la rivière qui serpente en contrebas. C’est l’une de ces images qui restent gravées dans la mémoire longtemps après le retour. Le parc compte d’ailleurs 17 sentiers, du plus accessible au plus exigeant, ainsi que de nombreux points de baignade dans la rivière ou dans des petites plages naturelles. Nous avons aussi beaucoup apprécié l’atmosphère du parc : pas de wifi, pas de réseau, juste la nature et le temps qui ralentit. On se déconnecte vraiment pour se reconnecter à l’essentiel.





Où dormir au Parc National de la Jacques-Cartier ?
Nous avons passé la nuit dans un chalet EXP « La Source », et ce fut une expérience unique. Notre petit cocon en bois, niché au milieu des arbres, offrait tout le confort nécessaire sans superflu. Le soir, nous avons allumé un feu de camp devant le chalet, grillé des guimauves et écouté les sons de la forêt. James s’est endormi bercé par le crépitement du feu et les bruits de la nature. C’était simple, authentique et tellement précieux. Le genre de nuit qui fait partie intégrante du voyage et qu’on ne peut vivre qu’ici.



Parc National de la Mauricie
S’il y a bien un endroit qui incarne à lui seul la nature québécoise telle qu’on l’imagine, c’est le parc national de la Mauricie. En arrivant, on a eu cette impression de se retrouver dans un décor de film : plus de 150 lacs, des forêts à perte de vue, des routes panoramiques qui serpentent au milieu des collines. Rien que la route de 65 kilomètres qui traverse le parc est une expérience en soi, ponctuée d’arrêts spectaculaires. Nous avons suivi l’itinéraire contemplatif recommandé par les rangers, et c’était exactement ce qu’il nous fallait avec James. Des pauses régulières pour profiter des paysages, des sentiers courts et accessibles, mais toujours avec ce petit côté “waouh” qui surprend au détour du chemin. Parmi nos coups de cœur : le belvédère de l’île aux Pins, qui offre une vue à 360° sur une mosaïque de lacs et de forêts. Un panorama à couper le souffle, où l’on reste longtemps, simplement à regarder le temps passer. Nous avons aussi testé quelques randonnées faciles. Le sentier des Cascades, avec ses 2 kilomètres, est idéal en famille : une succession de petites chutes d’eau et de bassins naturels où l’on peut même tremper les pieds en été. James s’est amusé à jeter des cailloux dans l’eau et à courir d’un rocher à l’autre. Plus exigeant mais tout aussi beau, le sentier des Falaises (3,8 km) offre de superbes panoramas sur la vallée et les lacs en contrebas. La faune n’est jamais loin : nous avons croisé des écureuils joueurs et vu des hérons en vol.




Où dormir au Parc National de la Mauricie ?
Nous avons passé la nuit à Nature Nature, un hébergement situé aux portes du parc. C’est un concept de micro-refuges en bois, parfaitement intégrés dans la nature. Notre cabane, toute simple et cosy, était équipée du strict nécessaire mais c’est justement ce qui en fait le charme. Le soir, nous avons préparé un feu de camp et dégusté des S’mores sous les étoiles, pendant que James s’endormait doucement dans son lit. Le calme absolu, la forêt qui nous entourait et le ciel parfaitement dégagé ont rendu cette nuit inoubliable. C’était une expérience authentique, apaisante, et l’une des plus belles surprises de notre séjour.





La Pourvoirie du Lac Blanc
S’il y a bien une étape qui nous a marqués tous les trois, c’est notre séjour à la Pourvoirie du Lac Blanc. Ce lieu incarne tout ce que nous étions venus chercher au Québec : la nature à perte de vue, des activités pour petits et grands, et cette ambiance chaleureuse qui fait qu’on se sent immédiatement chez soi. Dès notre arrivée, nous avons été séduits par la beauté du site. Le lac s’étendait devant nous, parfaitement calme, reflétant les pins et le ciel comme un miroir. Nous avons pris un moment pour simplement nous asseoir et observer, comme pour graver cette image dans nos mémoires. James, lui, n’a pas tardé à repérer les jeux en plein air et les animaux de la petite ferme.
Les activités ne manquent pas ici. Nous avons pagayé en canoë, essayé le kayak, profité du pédalo et même de la piscine intérieure quand la météo s’est couverte. Mais le moment fort de notre séjour a été l’expérience unique d’un vol en hélicoptère au-dessus des lacs environnants. Voir ces étendues d’eau scintiller sous le soleil, cerclées par la forêt, restera un souvenir gravé à jamais. Le soir, après une balade au bord du lac et quelques instants de pêche, nous avons eu la chance d’assister à un coucher de soleil incroyable : le ciel se teintait de rose et d’orange, et l’eau reflétait chaque nuance avec une intensité presque irréelle. De mon côté, j’ai aussi vécu un moment très fort : un lever de soleil seule en kayak, dans un silence total. Seule au milieu du lac, entourée par le calme et la beauté brute du paysage, c’était un de ces instants où le temps semble suspendu.
La Pourvoirie propose plusieurs types d’hébergements, mais nous avons choisi une chambre avec vue sur le lac. Le confort était au rendez-vous : literie douillette, grande fenêtre ouverte sur la nature, et tout ce qu’il fallait pour se reposer après une journée bien remplie. Le restaurant de la pourvoirie mérite aussi une mention spéciale. Les plats y sont généreux et savoureux, avec des produits locaux mis à l’honneur. Nous avons particulièrement apprécié le saumon grillé au sirop d’érable et les desserts maison qui ont fait le bonheur de James. Infos et réservation ici.









Le Parc Régional de la Chute-à-Bull
Pour notre dernière étape, nous avons choisi de nous arrêter au parc régional de la Chute-à-Bull, dans la région de Lanaudière. Après les grands espaces de la Mauricie et la quiétude du Lac Blanc, ce petit parc familial nous a offert une sortie simple, accessible et idéale pour conclure en douceur notre séjour au Québec. Le sentier qui mène à la chute est court (environ 2,5 km aller-retour) et se fait sans difficulté, même avec un jeune enfant. James a adoré marcher sur les passerelles de bois, observer les champignons et ramasser des bâtons en chemin. L’ambiance est paisible, très familiale, et l’on croise autant de randonneurs que de familles venues profiter d’une balade dominicale. Arrivés devant la chute, nous avons été saisis par la puissance de l’eau et le bruit assourdissant qu’elle génère en se jetant dans la rivière. Ce n’est pas la plus haute ni la plus impressionnante des cascades que nous ayons vues, mais elle a ce charme brut, au cœur d’une forêt verdoyante, qui donne envie de rester un moment à simplement contempler.


Où dormir à Lanaudière ? L’Auberge du Vieux-Moulin
Pour notre dernière nuit au Québec, nous avons séjourné à l’Auberge du Vieux-Moulin, une adresse qui combine confort et authenticité. Située au bord d’un petit lac, elle propose de nombreuses activités nature : kayaks et pédalos, piscine intérieure, spa extérieur, mais aussi la présence d’animaux (daims et orignaux) qui ont fait le bonheur de James. La chambre, spacieuse et lumineuse, offrait une vue splendide sur l’eau et la forêt. Le soir, nous avons terminé notre voyage autour d’un bon repas au restaurant de l’auberge. Les plats sont généreux, réconfortants, avec une belle mise en valeur des produits locaux. Entre la soupe à l’oignon gratinée et le saumon délicatement cuisiné, c’était la conclusion parfaite à cette semaine de découvertes. Nous avons quitté l’auberge le lendemain matin avec un pincement au cœur, un peu nostalgiques mais surtout remplis de gratitude pour toutes ces expériences vécues en si peu de temps. La Chute-à-Bull et Lanaudière ont marqué la fin de notre aventure, mais elles nous ont aussi donné une raison de plus de revenir explorer le Québec, cette fois peut-être sous la neige. Infos et réservation ici.








Collaboration Commerciale avec Bonjour Québec. Comme d’habitude, nous restons libres de nos propos.



