C’est la deuxième fois que nous posons nos valises à Bruxelles… et sans doute pas la dernière. À chaque visite, la capitale belge dévoile un nouveau visage, une autre facette de sa personnalité. Il y a deux ans, nous avions découvert les classiques : la Grand-Place, les musées incontournables, les gaufres et les frites dégustées entre deux visites. Cette fois, nous avions envie d’un autre regard, d’un séjour plus confidentiel, plus architectural aussi.Bruxelles regorge de lieux méconnus, de quartiers à l’écart du tumulte, de musées à taille humaine, de petites rues étonnantes et d’adresses qui valent à elles seules le détour. Ce city-trip fut une merveilleuse parenthèse, entre trésors Art nouveau, escapades vertes et ruelles colorées. À travers cet article, on vous emmène dans notre programme 100 % coups de cœur, pensé comme une balade hors des sentiers battus, à savourer tranquillement, en couple ou en famille.


Comment se rendre à Bruxelles ?
Depuis la France, Bruxelles est très facilement accessible en train, ce qui en fait une destination idéale pour un week-end. Depuis Paris, il faut compter un peu plus d’1h20. Le Thalys (désormais Eurostar) relie directement Paris Gare du Nord à Bruxelles-Midi à grande vitesse. Si vous venez d’une autre ville française, des correspondances sont également possibles avec les trains SNCF et Intercités jusqu’à Lille, puis avec les trains belges (SNCB) vers Bruxelles.C’est une option simple, confortable, rapide, et surtout beaucoup plus détendue que la voiture. En arrivant à la gare de Bruxelles-Midi, il est très facile de rejoindre son hébergement en transports en commun ou à pied selon le quartier. Un vrai plus pour commencer son séjour sans stress.

Comment se déplacer à Bruxelles ?
Une fois sur place, se déplacer à Bruxelles est à la fois simple et agréable. La ville dispose d’un excellent réseau de transports en commun : tramways, bus et métros sont efficaces et bien répartis, ce qui permet de rejoindre facilement n’importe quel quartier, même les plus excentrés comme Ixelles ou Anderlecht. Pour ce séjour, nous avons principalement circulé à pied et en tram. Le tram offre une manière très agréable de découvrir la ville à travers ses grandes avenues et ses quartiers résidentiels, souvent bordés d’architecture Art nouveau. C’est aussi une façon de ralentir un peu le rythme et d’observer la vie locale depuis la fenêtre. Si vous voyagez en famille, sachez que les transports sont gratuits pour les enfants de moins de 6 ans. Il existe aussi des pass 24h ou 48h très avantageux si vous prévoyez plusieurs déplacements. Et pour les plus curieux, certaines stations de métro valent le détour à elles seules, comme Pannenhuis, que nous avons adorée pour son ambiance rétro et sa décoration orange très vintage. Enfin, la ville se prête bien à la marche. Beaucoup de nos visites étaient concentrées dans des quartiers proches les uns des autres, et flâner dans les rues fait aussi partie du charme de Bruxelles. N’hésitez pas à lever les yeux : la beauté est souvent à quelques détails de façade.
Nos visites en détails
Le musée Horta
C’est sans doute l’une de nos plus belles découvertes de ce séjour. Le musée Horta, installé dans l’ancienne maison et atelier de l’architecte Victor Horta, est un véritable bijou. Situé dans le quartier de Saint-Gilles, ce lieu est une plongée saisissante dans l’univers de l’Art nouveau bruxellois, dont Horta fut l’un des plus grands maîtres. Dès l’entrée, on comprend qu’on est dans un lieu d’exception : chaque détail – des poignées de porte aux rampes d’escalier – a été pensé par Horta lui-même. Tout y est courbe, lumière, mouvement. Le travail du bois, du fer forgé, du verre ou encore des mosaïques est remarquable. On avance presque en silence, comme dans un sanctuaire. L’ensemble de la maison a été restauré avec soin, et on a vraiment l’impression de remonter dans le temps : le mobilier d’époque, les tapisseries, les plafonds peints, tout évoque la Belle Époque dans ce qu’elle avait de plus élégant et raffiné. Mais c’est au dernier étage que la magie opère vraiment : la verrière inonde la pièce d’une lumière douce, sublimant encore davantage les lignes du mobilier et des décorations. Il règne ici une atmosphère paisible et inspirante, presque hors du temps. Nous sommes restés de longues minutes à observer chaque recoin, portés par la beauté du lieu.
Le musée étant très prisé, il est indispensable de réserver à l’avance pour pouvoir le visiter. L’expérience est courte mais intense, et vaut clairement le détour si vous aimez l’architecture, le design ou simplement les lieux qui ont une âme. Comptez 14€ par adulte. Infos et réservation ici.






Ixelles
Le quartier d’Ixelles est un petit monde à lui tout seul. On y vient pour son ambiance à la fois vivante et détendue, son mélange d’élégance et de décontraction, ses belles façades et ses ruelles pleines de charme. C’est l’un de nos coins préférés à Bruxelles. Le dimanche matin, l’atmosphère y est particulièrement agréable : on commence par un tour au marché de la place Flagey, où les étals débordent de produits frais, de fleurs, de spécialités locales et internationales. L’odeur des gaufres et des épices flotte dans l’air, et l’ambiance y est joyeuse, familiale, conviviale. À quelques pas de là, les étangs d’Ixelles offrent une jolie balade bucolique, idéale pour une pause au vert. Bordés de saules pleureurs et de maisons bourgeoises aux styles variés, ils apportent un charme presque romantique à ce coin de Bruxelles. On peut s’y promener tranquillement, observer les oiseaux, s’asseoir sur un banc et simplement profiter de la quiétude des lieux. Juste un peu plus loin, l’abbaye de la Cambre est une autre étape incontournable. Fondée au XIIIe siècle, elle est entourée de jardins géométriques très bien entretenus, parfaits pour une balade en famille. L’ensemble dégage une grande sérénité, en contraste total avec l’agitation de la ville, pourtant toute proche. Ce qu’on a aimé à Ixelles, c’est cette impression de ville dans la ville, où l’on découvre à chaque coin de rue une belle adresse, un café chaleureux, une boutique indépendante. C’est un quartier dans lequel on se sent bien, tout simplement.


Galerie Bortier
Nichée entre deux rues animées du centre de Bruxelles, la Galerie Bortier est l’un de ces lieux que l’on découvre un peu par hasard… et que l’on n’oublie pas. Loin de l’agitation des Galeries Royales Saint-Hubert, cette petite galerie couverte à l’architecture raffinée a des allures de trésor caché. Dès qu’on y entre, le calme s’impose : les pas résonnent doucement sur le parquet, la lumière filtre à travers la verrière, les vitrines anciennes nous transportent dans une autre époque. On y trouve notamment un bouquiniste qui semble sorti d’un autre temps, avec ses piles de livres anciens, ses gravures, ses cartes postales aux bords jaunis, ses affiches vintage et ses bandes dessinées. Un vrai bonheur pour les curieux, les amateurs de belles choses et les amoureux du papier. On peut y passer un long moment à fouiller, à feuilleter, à discuter avec les propriétaires passionnés, toujours ravis de partager leurs coups de cœur. Il y a aussi quelques petits cafés et restaurants installés dans les arcades, parfaits pour une pause au chaud. On s’y sent bien, comme dans une bulle préservée. Ce lieu respire la lenteur et l’authenticité, loin du tumulte touristique. C’est aussi une excellente option si l’on veut échapper à la foule en plein centre, sans s’éloigner de l’essentiel. Bref, la Galerie Bortier, c’est une belle surprise. Un de ces endroits qui donnent à Bruxelles tout son charme et sa douceur de vivre.

Le parcours BD street-art
Impossible de ne pas associer Bruxelles à la bande dessinée : ici, les héros de papier ont droit de cité sur les murs. Et quel bonheur de découvrir la ville autrement, au fil des façades colorées qui rendent hommage à Tintin, Lucky Luke, Boule et Bill ou encore Spirou. Ce parcours BD en plein air est l’un des plus jolis fils rouges à suivre pour visiter Bruxelles de façon ludique et artistique.
Lors de notre séjour, nous avons choisi de découvrir quelques fresques emblématiques, toutes situées à distance de marche les unes des autres. Parmi nos préférées :
- Le Jeune Albert, rue des Alexiens : un personnage typiquement bruxellois dans un décor urbain un brin irrévérencieux.
- XIII, rue Philippe de Champagne : une fresque impressionnante qui rend hommage à l’univers du thriller.
- Yoko Tsuno, rue Terre-Neuve : une touche féminine dans un univers de science-fiction, sur un mur entier superbement mis en scène.
- Ric Hochet, rue du Bon Secours : l’ambiance polar à l’ancienne y est parfaitement retranscrite.
- Billy the Cat, rue d’Ophem : une fresque pleine de mouvement et de malice, parfaite pour les enfants.
- Boule et Bill : une valeur sûre, toujours tendre et colorée.
Ce qui nous a plu dans ce parcours, c’est qu’il donne une autre lecture de la ville. On lève les yeux, on prend le temps d’observer, de chercher. Les enfants adorent partir à la chasse aux personnages, les adultes retrouvent des souvenirs d’enfance, et tout le monde y trouve son compte. C’est une jolie manière de relier les quartiers, de se laisser surprendre au détour d’une ruelle, et de voir Bruxelles comme un immense terrain de jeu artistique.





Villa Empain
Certainement l’un des lieux les plus étonnants de notre séjour à Bruxelles. Dès notre arrivée, on est frappés par l’architecture unique de la Villa Empain. Ce bâtiment Art déco, construit dans les années 1930, a une allure monumentale tout en dégageant une certaine douceur. Entourée de jardins paisibles, la villa impressionne par ses lignes symétriques, ses matières nobles et ses jeux de reflets. L’extérieur est déjà une œuvre d’art en soi, mais le plus beau reste à découvrir à l’intérieur. Les espaces sont magnifiques. Marbre, boiseries, ferronneries : tout a été soigneusement restauré pour restituer l’élégance d’époque tout en accueillant des expositions contemporaines de grande qualité. Chaque œuvre est mise en valeur sans jamais écraser la beauté du lieu. On sent ici une harmonie rare entre patrimoine et création. Et puis il y a ce petit café, installé directement au sein de la villa. Dans une salle à l’ambiance feutrée, entre mobilier design et touches vintage, on s’installe pour boire un café ou déguster une pâtisserie. L’endroit nous a immédiatement évoqué l’univers de Wes Anderson, avec ses teintes poudrées, son atmosphère rétro-chic et son ambiance feutrée. Un lieu parfait pour faire une pause, prolonger la visite et profiter pleinement de la douceur du moment. Un vrai coup de cœur pour nous. À la fois musée, lieu de promenade, d’inspiration et de contemplation, la Villa Empain est l’une des plus belles surprises culturelles de Bruxelles. Prix : 12€.





Musée et jardins Van Buuren
Encore une belle découverte pour les amoureux d’architecture et d’art. Nichée dans un quartier résidentiel du sud de Bruxelles, la maison Van Buuren est l’un de ces lieux confidentiels que l’on se transmet comme un secret bien gardé. Cette ancienne demeure privée, construite dans les années 1920, est un véritable bijou de l’Art déco, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Dès l’entrée, on a l’impression de pénétrer dans un autre temps. Le mobilier d’origine est resté en place, les objets décoratifs sont soigneusement agencés, et tout semble figé dans une élégance raffinée. Ce qui nous a particulièrement séduits, ce sont les tapis aux formes géométriques vives, qui ponctuent les différentes pièces avec audace. Ils apportent une touche de couleur très moderne dans un ensemble pourtant d’époque, et créent un dialogue étonnant entre passé et présent. Ces éléments, tout en contraste, donnent à la maison un caractère unique et une atmosphère chaleureuse.
Chaque pièce est pensée comme une œuvre en soi, dans une harmonie parfaite entre les couleurs, les matériaux et les perspectives. On y découvre également une impressionnante collection d’art, allant des primitifs flamands à des toiles modernes. Mais le charme du lieu ne s’arrête pas à l’intérieur. Les jardins qui entourent la maison valent à eux seuls la visite. Il y a d’abord un jardin « pittoresque » où l’on déambule entre les buissons taillés, les allées sinueuses et les bancs à l’ombre. Puis vient le labyrinthe, ludique et poétique, qui ravit petits et grands. Enfin, on découvre un jardin plus classique, conçu comme une suite d’espaces où les perspectives et les jeux de symétrie dialoguent avec la maison.


Le passage du Nord
Dans le centre de Bruxelles, à deux pas des rues commerçantes animées, se cache un trésor d’architecture souvent méconnu des visiteurs : le Passage du Nord. Ce passage couvert, inauguré en 1882, relie la rue Neuve à la rue du Fossé-aux-Loups et mérite qu’on s’y attarde, ne serait-ce que quelques minutes. Dès qu’on y entre, on est saisi par l’élégance du lieu. Les statues néoclassiques qui ornent les colonnes, les verrières qui laissent passer la lumière naturelle, les mosaïques au sol… Tout ici évoque une époque où l’esthétique avait toute sa place dans les espaces publics. C’est un peu comme faire un bond dans le temps, dans un décor qui rappelle les passages parisiens ou milanais. Le Passage du Nord abrite plusieurs boutiques, cafés et salons de thé qui contribuent à son atmosphère tranquille, loin du tumulte des grands axes. C’est le lieu parfait pour une petite pause à l’abri de la foule, ou tout simplement pour admirer les détails architecturaux qui font la richesse de Bruxelles. En levant les yeux, on découvre toute une série de sculptures représentant des personnages allégoriques, chacune ayant sa propre signification. Un petit chef-d’œuvre de raffinement, niché entre deux rues passantes. Un détour facile et pourtant souvent oublié, qui mérite amplement sa place dans un itinéraire hors des sentiers battus à Bruxelles.


La rue de la Cigogne
La rue de la Cigogne fait partie de ces endroits minuscules et pourtant inoubliables. Nichée à l’écart des grands axes touristiques, cette toute petite rue pavée du quartier des Marolles semble sortie d’un décor de film. Bordée de jolies maisons aux façades fleuries, elle dégage un charme presque bucolique en plein cœur de la ville.En s’y promenant, on a l’impression d’être dans un village, loin de l’agitation de Bruxelles. Il y règne un calme apaisant, seulement troublé par le bruissement des feuilles ou le chant d’un oiseau. L’endroit est si discret qu’on pourrait presque passer devant sans le remarquer. Et pourtant, lorsqu’on la découvre, on s’y attarde volontiers pour faire quelques photos ou tout simplement pour profiter de l’instant.C’est aussi une belle manière de découvrir une autre facette de Bruxelles, plus douce, plus intime. Une ville de quartiers et de micro-ambiances, où chaque coin de rue peut révéler une surprise. La rue de la Cigogne en est un parfait exemple : un lieu simple, mais rempli de poésie.


Rue de la Porcelaine
Située dans le quartier méconnu d’Anderlecht, la rue de la Porcelaine est une belle surprise pour les amateurs de points de vue insolites. Ce qui rend cet endroit si particulier, c’est la perspective qu’il offre : une enfilade de maisons colorées encadrant une église en toile de fond. Une scène paisible et harmonieuse, presque cinématographique, qui dégage beaucoup de charme. Le quartier autour de la rue de la Porcelaine mérite lui aussi un détour. On est ici dans un Bruxelles plus populaire, plus authentique, où la vie de quartier bat son plein. On croise des enfants qui jouent dehors, des voisins qui discutent sur le pas de leur porte, des façades aux couleurs variées qui tranchent avec l’uniformité d’autres secteurs de la ville. C’est un visage de Bruxelles chaleureux et sincère, loin des clichés touristiques.


La station de métro Pannenhuis
C’est sans doute l’une des stations de métro les plus étonnantes de Bruxelles. À Pannenhuis, dans le quartier de Laeken, on est immédiatement frappé par l’ambiance rétro et colorée du lieu. Tout ici respire les années 60-70 : le mobilier, les murs recouverts de carrelage orange, les détails de l’éclairage… On a l’impression d’entrer dans une capsule temporelle. Ce style vintage, assumé et parfaitement conservé, en fait un véritable décor de cinéma. On imagine facilement une scène de film tournée ici, tant l’atmosphère est singulière. C’est un lieu qui sort du lot, un petit plaisir visuel inattendu lors d’un simple trajet en métro. Pour les passionnés d’architecture ou de design urbain, Pannenhuis est un vrai coup de cœur.







Terminer par un classique mais incontournable : la Grand-Place et le Manneken Pis
Difficile de venir à Bruxelles sans faire un détour par ses deux symboles les plus célèbres. Même si l’on cherche à sortir des sentiers battus, la Grand-Place reste un passage incontournable, tant elle impressionne. De jour comme de nuit, cette place classée au patrimoine mondial de l’UNESCO fascine par la richesse de ses façades, l’harmonie de son architecture et l’atmosphère vibrante qui y règne. Elle est à la fois majestueuse et vivante, animée à toute heure par les visiteurs, les Bruxellois, les marchés saisonniers ou les événements culturels. Juste à quelques pas de là, le Manneken Pis amuse toujours autant, malgré sa petite taille. Cette minuscule statue, devenue icône de la ville, est régulièrement habillée de costumes selon les fêtes ou l’actualité. C’est une curiosité à la fois simple et attachante, qui reflète bien l’humour et l’autodérision bruxelloise.







Nos petites adresses food à Bruxelles
Bruxelles est aussi une ville gourmande, où l’on peut passer d’une spécialité locale à une cuisine du monde en quelques rues. Lors de notre séjour, nous avons adoré découvrir ces adresses variées, conviviales et souvent très accueillantes avec les enfants.
Wolf Food Market
Installé dans une ancienne banque, ce food court est devenu l’un de nos lieux préférés pour manger en famille. Il réunit une quinzaine de cuisines du monde, dans un espace chaleureux et animé. Il y en a pour tous les goûts, et le cadre est vraiment agréable. Mention spéciale pour les stands asiatiques et les pizzas au feu de bois !
Barracuda Restaurant
Situé dans le quartier d’Ixelles, ce restaurant italien a été l’une de nos belles découvertes du séjour. On y vient autant pour sa cuisine savoureuse que pour son cadre soigné. La décoration, résolument vintage, mêle affiches italiennes, couleurs chaudes et mobilier rétro, créant une ambiance typique et pleine de charme. Au menu : des classiques de la cuisine italienne, bien exécutés et généreux. Pensez à réserver, l’adresse est très prisée, surtout en soirée.
Kaiju
Une adresse pour les amateurs de cuisine japonaise ! Le cadre est minimaliste, l’ambiance feutrée, et les plats sont un vrai régal. Des ramens savoureux, des gyozas fondants, et un service attentionné. Une belle découverte pour une soirée plus calme.

Où dormir à Bruxelles ? L’hôtel Fleur de Ville
Pour ce séjour, nous avons eu un véritable coup de cœur pour l’hôtel Fleur de Ville, sans doute l’un des plus beaux établissements que nous ayons testés à Bruxelles. Son emplacement est parfait : à deux pas des galeries royales et à moins de dix minutes à pied de la Grand-Place, tout en étant légèrement en retrait de l’agitation touristique. Ce qui rend cet hôtel si unique, c’est d’abord son histoire. Il prend place dans l’ancien bâtiment de la Caisse Générale d’Épargne et de Retraite, une institution nationale créée dans les années 1850. Le projet architectural a été confié à Henri Beyaert, figure de l’éclectisme belge, épaulé par Paul Hankart. Entre 1889 et 1893, ils ont conçu un édifice remarquable, ensuite agrandi entre 1910 et 1918 par l’architecte français Alban Chambon, qui lui ajoute notamment la tourelle d’angle et une entrée majestueuse. Restauré en 1990, ce bâtiment emblématique continue aujourd’hui de susciter l’admiration. À l’intérieur, on retrouve tout le charme de cette époque, habilement mêlé à une décoration contemporaine élégante et soignée. Les espaces communs sont chaleureux et lumineux, les chambres mêlent lignes douces et matières nobles, et chaque détail semble pensé avec soin. Le petit déjeuner est servi dans une belle salle de restaurant, et l’ambiance y est aussi agréable que la cuisine. Un lieu chargé d’histoire, parfait pour une parenthèse raffinée au cœur de la capitale belge.







Collaboration commerciale avec l’office de tourisme de Bruxelles. Comme d’habitude, nous sommes libres de nos propos.