Il y a des pays qui prennent une place à part dans une vie de voyageurs. Pour nous, la Thaïlande en fait clairement partie. C’est ici que nous avons mis le pied pour la première fois au début de notre tour du monde, pour un voyage en famille en Thaïlande, avec cette sensation de tout recommencer, d’ouvrir une nouvelle page. Revenir deux ans plus tard, cette fois pour deux semaines en famille, c’était à la fois revenir sur des souvenirs précieux et en créer de nouveaux, plus doux, plus intimes, à notre rythme.
La Thaïlande, c’est ce mélange rare entre la beauté brute des paysages et la gentillesse désarmante des habitants. Des temples dorés aux forêts profondes, des lacs vert émeraude aux lagons turquoise, des marchés animés aux villages posés au bord des rizières… tout semble fait pour ralentir, regarder, ressentir. Et puis il y a ces rencontres spontanées, ces sourires francs, ces petits gestes d’attention qui, au fil des jours, vous donnent l’impression d’être à votre place. Pour ce voyage, nous avons choisi de nous laisser porter par Ethika Siam, une agence locale qui a pensé chaque étape en fonction de notre famille et des envies de James. Nous ne partagerons pas les noms précis de nos hôtels ou d’adresses confidentielles, par respect pour cette collaboration et pour préserver le caractère intimiste des lieux. En revanche, nous vous partageons nos spots, nos émotions et nos meilleurs conseils pour vivre, vous aussi, une Thaïlande simple, belle et profondément humaine.
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Notre vol vers Bangkok avec Aircalin
Pour rejoindre Bangkok, nous avons voyagé avec Aircalin. Première expérience avec cette compagnie, et une très belle surprise pour un vol long-courrier en famille. Dès l’embarquement, l’accueil est souriant, l’ambiance paisible, et tout le monde est aux petits soins — ce qui change beaucoup de choses quand on voyage avec un petit. À bord, nous avons trouvé ce que nous attendons d’un long vol confortable : un siège bien pensé, un bon appuie-tête, de quoi recharger nos appareils et un système de divertissement qui permet de passer les heures plus facilement. Les repas sont copieux et le service discret, efficace, authentiquement gentil. La petite attention qui fait la différence pour les familles : James a reçu une pochette d’activités dédiée aux enfants. Quelques jeux simples, de quoi dessiner, coller, manipuler… Résultat : un temps calme bienvenu, sans avoir à tout sortir de notre sac. Le vol s’est déroulé en douceur et, honnêtement, c’est ce que nous recherchons avant d’atterrir à Bangkok : arriver reposés, avec un enfant qui a pu alterner jeux, films, siestes et petits en-cas, sans stress. C’est exactement ce que nous avons vécu. Si vous prévoyez la Thaïlande avec un enfant, un seul conseil pour ce tronçon aérien : anticipez le minimum (un change, quelques snacks, casque enfant), et acceptez le reste — sur ce point, Aircalin nous a vraiment facilité la vie.
En avance à l'aéroport ? Optez pour un Day-Use au Sheraton Paris CDG ! Si vous avez une longue escale, un déplacement professionnel ou juste besoin d’un moment de calme près de l’aéroport, le Sheraton Paris CDG propose des chambres en « day-use ». Vous pouvez réserver une chambre pendant quelques heures – typiquement de 8 h à 18 h – pour travailler, vous détendre ou simplement patienter dans un cadre confortable. L’un des atouts majeurs : l’hôtel est situé dans le terminal 2 de l’aéroport, ce qui le rend extrêmement pratique pour les transferts ou les escales Les chambres sont insonorisées, climatisées et équipées pour un usage mixte « travail + repos ». Que vous souhaitiez prendre une douche après un vol tardif, profiter d’un moment de calme avant de repartir, ou juste avoir un peu d’intimité avec accès rapide aux terminaux, cette formule day-use est vraiment un bon compromis entre praticité et confort à proximité de l’aéroport.
La Thaïlande, un pays kids-friendly ?
La réponse est un grand oui. Voyager en Thaïlande avec un enfant, c’est découvrir un pays où les plus petits sont véritablement au centre. Dans les restaurants comme lors des excursions, il n’est pas rare que les serveurs, les guides ou même des passants se prennent de jeu avec votre enfant. Rien de forcé, jamais d’insistance : c’est naturel, spontané, bienveillant. Nous ne nous sommes jamais sentis de trop avec James ; au contraire, sa présence a souvent ouvert des portes et déclenché des conversations, des sourires, des scènes de vie adorables. Sur le plan pratique, c’est aussi l’un des pays les plus simples pour voyager en famille. À Bangkok, les grands supermarchés comme le Big C Extra proposent un rayon bébé/enfant très fourni : laits en poudre (y compris des options spécifiques comme le lait de chèvre), couches, lingettes, gourdes de compotes… De quoi repartir avec ce qu’il faut pour plusieurs jours. Point important si vous voyagez avec un bébé habitué aux petits pots à la française : nous n’en avons pas trouvé sous ce format. Mieux vaut prévoir une alternative (purées maison quand c’est possible, riz/œufs/fruits, ou compotes en gourdes).
En dehors de Bangkok et des grandes villes, on trouve tout de même l’essentiel. Les 7-Eleven vendent des petits paquets de couches (par 10), très pratiques pour voyager léger et refaire le stock à la volée. Le lait en poudre se trouve facilement en pharmacie. En revanche, les compotes sont plus rares en dehors des centres urbains — à anticiper si votre enfant y tient. Côté budget, les prix varient : une gourde de compote coûte autour d’1 € (plutôt élevé pour la Thaïlande), un paquet d’environ 44 couches tourne autour de 7 €, et 600 g de lait en poudre environ 16 €. Rien d’exorbitant pour un voyage, mais utile à savoir pour calibrer vos achats sur place. La sécurité et la sérénité au quotidien restent, pour nous, les plus grands atouts de la Thaïlande en famille. Les transports privés sont fiables, les chauffeurs prudents, les guides habitués aux jeunes voyageurs. Les excursions nature se vivent en douceur en modulant la durée et les horaires (matin tôt pour la fraîcheur, fin de journée pour les lumières). Et partout, nous avons ressenti la même chose : un respect profond pour les enfants et pour le rythme des familles. James a trouvé sa place dès le premier jour — et, très vite, nous aussi.
Pensez à vous assurer avant de partir en voyage ! Voyager en famille, surtout à l’étranger, c’est une aventure incroyable, mais aussi une responsabilité. On ne le réalise souvent qu’une fois sur place : un petit imprévu peut vite devenir compliqué à gérer. C’est pour cette raison que nous partons toujours assurés avec Chapka Assurances. Leur assurance voyage couvre aussi bien les frais médicaux que les annulations, les retards ou les pertes de bagages. Mais ce qu’on apprécie le plus, c’est la simplicité : tout est clair, sans jargon, et le service client est réactif, même depuis l’autre bout du monde. Pendant notre tour du monde et lors de ce voyage en Thaïlande, Chapka nous a permis de partir sereinement, avec la certitude d’être protégés en cas de pépin. Quand on voyage avec un enfant, c’est un vrai confort d’esprit. Profitez de -5% sur le Cap Assistance 24/24h en cliquant ici.
Notre expérience avec Ethika Siam
Pour ce deuxième voyage en Thaïlande, nous avions envie d’un séjour fluide, bien rythmé, sans passer nos soirées à vérifier les horaires de train ou les points de transfert. Après un an de tour du monde, et surtout après avoir sillonné la Thaïlande en mode “débrouille” la première fois, j’avais besoin de souffler, de me laisser porter. C’est là qu’intervient Ethika Siam, une agence locale fondée par Anaïs, une Française installée en Thaïlande, qui imagine des voyages sur mesure pour les familles francophones. Dès les premiers échanges, j’ai senti que nous étions entre de bonnes mains. L’agence s’occupe de tout : transferts, excursions, guides, logements, bateaux, trains… et le tout sans jamais tomber dans le tourisme de masse. Anaïs et son équipe connaissent chaque recoin du pays, et travaillent avec des prestataires de confiance, qu’ils ont testés eux-mêmes. Résultat : en deux semaines, pas un seul retard, pas un seul imprévu, juste une organisation millimétrée et une vraie tranquillité d’esprit.
Ce qui nous a plu aussi, c’est la dimension humaine. Ethika Siam, c’est une agence à taille humaine, 100 % féminine, et habituée aux voyages en famille. Les guides choisis sont bienveillants, attentionnés, et savent s’adapter aux enfants. Nous avons notamment eu la chance d’être accompagnés par Wandee à Ayutthaya et William à Kanchanaburi, deux guides francophones passionnés et passionnants, qui ont su rendre chaque étape à la fois instructive et vivante. Côté budget, il faut compter 130€ par jour en moyenne, par personne (James était considéré comme gratuit dans le plupart des endroits). À ce prix, tout est inclus : hébergements confortables (et parfois luxueux), transferts en voiture ou bateau, vols internes, excursions privées et plusieurs repas. Compte tenu de la qualité du service et de la sérénité que cela apporte, c’est un excellent rapport qualité-prix.
Mais au-delà des chiffres, ce qui nous a marqués, c’est la qualité humaine. En Thaïlande, tout est question de liens. Et grâce à Ethika Siam, chaque rencontre, chaque étape, avait du sens. Nous nous sommes sentis accompagnés, mais libres. Guidés, mais jamais encadrés. En sécurité, surtout — un point essentiel quand on voyage avec un jeune enfant.
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Ayutthaya
Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, Ayutthaya est une étape incontournable pour comprendre l’âme de la Thaïlande. Ancienne capitale du royaume du Siam, la ville fut autrefois l’un des ports les plus prospères d’Asie du Sud-Est avant d’être détruite par les Birmans au XVIIIe siècle. Aujourd’hui, les ruines et les temples qui parsèment la ville témoignent encore de sa grandeur passée. Nous avons visité Ayutthaya accompagnés de Wandee, notre guide francophone de l’agence Ethika Siam, qui nous a transmis avec passion l’histoire et les traditions du lieu. Notre première découverte fut Wat Maha That, célèbre pour sa tête de Bouddha enlacée dans les racines d’un arbre centenaire. C’est l’un des sites les plus emblématiques du pays, à la fois spirituel et photogénique, où le temps semble s’être arrêté.
Nous avons poursuivi avec Wat Phra Ram, un temple de style khmer entouré d’un petit étang, moins fréquenté mais d’une grande beauté, avant de terminer par Wat Phra Si Sanphet, reconnaissable à ses trois majestueuses pagodes en forme de cloche, symboles d’Ayutthaya. Marcher entre ces vestiges, au son des oiseaux et des prières, fut un moment fort, comme une parenthèse suspendue. Le midi, Wandee nous a emmenés chez une famille locale pour un déjeuner en immersion. Nous avons partagé un repas typiquement thaï, préparé avec des produits du jardin, avant d’apprendre à confectionner des offrandes florales avec Joy et sa famille.
Le lendemain matin, Joy m’a proposé de l’accompagner pour les offrandes aux moines. Une expérience bouleversante. La coutume consiste à offrir du riz, un plat cuisiné, de l’eau, un dessert et des fleurs aux moines bouddhistes, qui défilent pieds nus dans la rue à l’aube. En échange, ils récitent une prière, et chacun fait un vœu. Ce matin-là, j’étais la seule touriste. Un moment de grâce, simple et vrai, dont je me souviendrai longtemps. Le soir, nous avons vécu un autre instant magique : un dîner privé sur un bateau traditionnel. Tandis que la ville s’illuminait peu à peu, nous avons longé les rives d’Ayutthaya en savourant de délicieux plats thaïlandais. Les reflets dorés des temples dans l’eau, la brise tiède, les sons lointains des cloches et des prières… c’était un moment suspendu, une image de carte postale que nous gardons gravée.
Kanchanaburi et la rivière Kwaï
Après environ trois heures de route, nous avons atteint Kanchanaburi, une région où la nature et l’histoire se mêlent à merveille. Nous avons d’abord séjourné deux nuits sur un hôtel flottant installé au fil de la rivière Kwaï, en pleine jungle. Une expérience unique : ici, le temps s’étire, l’eau coule lentement, et tout invite à la déconnexion. On peut faire du kayak, du bambou rafting, se baigner ou simplement contempler la forêt depuis sa terrasse. Notre guide William, installé en Thaïlande depuis son enfance, nous a accompagnés pour une journée complète de découvertes. Nous avons commencé par le parc national d’Erawan, célèbre pour sa cascade à sept niveaux. Nous avons grimpé jusqu’au quatrième palier, chacun plus beau que le précédent, entre bassins turquoise, racines entremêlées et poissons curieux. James et Maxime se sont baignés dans l’eau claire pendant que je savourais la quiétude du lieu. L’après-midi, nous avons pris place à bord du train local qui relie Wang Pho au mythique pont de la rivière Kwaï. Un trajet d’environ 1 h 30 à travers la jungle, ponctué de sourires et de discussions avec les passagers thaïlandais. C’est une expérience à vivre : lente, authentique, pleine de charme. Arrivés à quai, une dernière surprise nous attendait : un trajet en bateau traditionnel d’une heure pour découvrir la région depuis la rivière. Le paysage défilait doucement, entre falaises, forêts et petits villages cachés sous la végétation.
Le lendemain, nous avons vécu une rencontre inoubliable : une journée au cœur d’un refuge éthique pour éléphants. Nous y avons appris à mieux comprendre ces animaux majestueux, souvent rescapés de conditions difficiles. Nous avons préparé leur repas (pastèques, canne à sucre, et boules d’énergie à base de riz), avant de partir marcher avec eux dans la jungle. Les voir évoluer librement, les entendre souffler, les observer se baigner dans la rivière… c’était un moment d’une grande émotion. James n’en revenait pas : ses yeux brillaient autant que ceux des éléphants. Puis direction, un petit café au milieu des rizières, avec vue sur un temple perché sur un éperon rocheux. C’est sans doute l’un des plus beaux paysages que nous ayons vus en Thaïlande.
Pour notre dernière journée à Kanchanaburi, nous avons simplement profité de notre hôtel au bord de la rivière. Une grande piscine, des hamacs, le chant des oiseaux — une vraie parenthèse avant de poursuivre vers le sud du pays.
Le train de nuit entre Bangkok et Surat Thani
C’était une petite appréhension pour moi avant le départ. J’avais peur que ce ne soit pas pratique avec James, que le bruit ou la sécurité posent problème. Anaïs, la fondatrice d’Ethika Siam, m’avait pourtant rassurée : « tu verras, c’est une expérience à part entière ». Elle avait raison. Le train de nuit reliant Bangkok à Surat Thani a été l’un des moments les plus marquants de notre voyage. Dix heures de trajet, une nuit complète à bord d’un train confortable, propre et étonnamment paisible. Nous avions réservé une cabine de première classe, sécurisée et adaptée aux familles, avec deux couchettes superposées, un petit lavabo, deux bouteilles d’eau, une couverture et un oreiller pour chacun. James a dormi avec moi sur la couchette du bas, bien calé, pendant que Maxime observait le paysage défiler derrière la vitre. C’était simple, mais tellement dépaysant.
À bord, tout est bien organisé : toilettes, petite douche, lumière tamisée, et ce rythme lent qui berce doucement. Le tarif est très raisonnable : environ 35 € par adulte et 11 € pour un enfant de trois ans. C’est une alternative à la fois économique, écologique et poétique pour rejoindre le sud du pays. J’ai jeté un œil à la deuxième classe, par curiosité : un grand dortoir avec des rideaux pour chaque couchette. Propre, convivial, et parfait pour les voyageurs plus indépendants. L’embarquement se fait environ vingt minutes avant le départ, mais les familles, les personnes à mobilité réduite et les moines peuvent monter trente minutes avant. Un vrai plus quand on voyage avec un enfant et quelques sacs ! Je crois que ce trajet restera longtemps dans nos mémoires. L’excitation de James à l’idée de dormir dans un train, l’ambiance feutrée du wagon, le réveil à l’aube alors que le train ralentit à travers les palmiers… Un souvenir simple, mais magique.
Le lac Cheow Lan, Khao Sok
À la descente du train, un chauffeur nous attendait pour nous emmener jusqu’au marché local, le temps de goûter quelques fruits frais et de retrouver notre guide naturaliste, Mint. Direction l’embarcadère, pour l’endroit que nous allions tous les trois désigner comme notre coup de cœur absolu : le lac Cheow Lan, dans le parc national de Khao Sok. Dès les premiers instants sur le bateau, on comprend qu’on s’apprête à vivre quelque chose de fort. Le lac s’étend sur plus de 160 km², entouré de montagnes karstiques qui se reflètent dans une eau turquoise. La brume du matin s’accroche aux sommets, créant une atmosphère mystique, presque irréelle. Nous n’avons pas eu de grand ciel bleu, mais cette lumière douce, changeante, a rendu le lieu encore plus poétique.
Nous avons navigué plusieurs heures, passant devant les rochers emblématiques des “trois frères”, avant de faire une courte randonnée dans la jungle et une exploration de grotte. Mint nous a fait découvrir la faune et la flore locales avec une passion contagieuse : gibbons, calaos, orchidées sauvages… On sent qu’ici, tout est préservé, respecté, vivant. En fin de journée, nous avons rejoint notre hôtel flottant au cœur du lac. Une expérience incroyable : des bungalows sur l’eau, le silence absolu, et la jungle à perte de vue. On a passé des heures à se baigner, à faire du canoë, à regarder la lumière changer sur les montagnes. La nuit, seuls les bruits de la nature accompagnaient nos rêves.
Le soir, Mint est revenu nous chercher en bateau pour un petit safari nocturne à la lampe torche. Nous n’avons pas eu la chance de croiser d’animaux, mais le moment restait magique, à glisser sur une eau d’encre sous un ciel sans lune. Le lendemain, lever à l’aube pour un nouveau safari, cette fois au lever du soleil. Le lac s’est teinté d’or, et là, au loin, dans une clairière, nous avons aperçu plusieurs éléphants sauvages. Un moment suspendu, inoubliable. Voir ces géants évoluer librement dans la brume matinale restera pour toujours l’une de nos plus belles images de voyage.
Aonang Beach
Après cette immersion en pleine nature, direction la mer. Aonang Beach fut une courte étape, mais bienvenue pour marquer une pause avant de rejoindre les îles. Nous connaissions déjà Aonang pour y être passés durant notre tour du monde, mais y revenir avec James, c’était différent. Cette fois, nous y avons retrouvé Anaïs, la fondatrice d’Ethika Siam, dans son magnifique petit hôtel boutique « Tali Boutique » aux inspirations balinaises. Un lieu à la fois simple, élégant et reposant, qui reflète parfaitement sa personnalité et son goût du détail. Aonang, c’est un mélange agréable d’énergie et de tranquillité. On y trouve des petits cafés, des restaurants au bord de l’eau, des plages faciles d’accès, parfaites pour les familles. Nous avons profité de ces quelques jours pour ralentir un peu, flâner, et savourer l’instant présent. Un soir, nous sommes retournés au restaurant panoramique de Khaotong Hill, que nous avions adoré la première fois. La vue est toujours aussi spectaculaire : les îlots se dessinent dans la mer, la lumière du coucher du soleil se reflète sur l’eau, et le temps semble s’arrêter. Aonang est une étape idéale pour se ressourcer entre deux destinations plus sauvages. Pour nous, ce fut le moment parfait pour souffler, avant de reprendre le rythme des excursions et des traversées en bateau.
Koh Yao Noi
Après un court trajet en bateau depuis Krabi, nous avons posé le pied sur Koh Yao Noi, une île que nous ne connaissions pas encore et qui s’est révélée comme une magnifique surprise. Située entre Phuket et Krabi, elle reste étonnamment préservée du tourisme de masse. Ici, pas de grands complexes hôteliers ni de bars bruyants : seulement des plages sauvages, des rizières, et une vie locale paisible rythmée par les marées et le chant des oiseaux. Nous avons passé plusieurs jours à explorer l’île à notre rythme, accompagnés d’un chauffeur local dans son taxi typique. Il nous a emmenés à travers les petits villages, où les enfants nous saluaient depuis leurs vélos, et jusqu’aux rizières où nous avons déjeuné dans un petit restaurant en bois, les pieds presque dans l’eau. James, lui, observait les buffles et les pêcheurs, fasciné par ce monde si différent. Nous avons également visité un village de pêcheurs sur pilotis, un endroit hors du temps où les maisons en bois semblent flotter sur la mer. Le lendemain, place à l’une des plus belles excursions du voyage : un départ matinal en bateau pour découvrir les îles voisines.
En partant tôt, nous avons eu la chance d’être presque seuls sur les spots les plus connus : Koh Hong, Koh Lao Lading, Monkey Beach et une petite île déserte où nous avons déjeuné. C’était d’une beauté à couper le souffle. Les roches karstiques se dressent telles des sculptures au milieu de l’eau turquoise, les plages sont bordées de sable fin et d’une végétation luxuriante. Koh Yao Noi a été pour nous une parenthèse de calme et de simplicité. Chaque soir, nous rentrions à notre hôtel, situé sur la plus belle plage de l’île, pour admirer le coucher du soleil depuis la piscine ou la terrasse de notre bungalow. Le vent tiède, le clapotis des vagues, et cette impression de ralentir le temps.
Koh Phi Phi
C’est sur Koh Phi Phi que notre voyage s’est achevé. Nous hésitions à y aller, de peur de l’affluence touristique, mais la saison basse nous a offert une tout autre image de l’île. Après une heure de bateau depuis Krabi, nous avons rejoint notre hôtel niché sur une partie plus calme, loin du tumulte. Le lendemain, lever à 6 h 30 pour une excursion en mer. À cette heure, la lumière est douce, la mer d’un calme parfait. Première étape : le lagon de Koh Phi Phi Leh. L’eau turquoise, les montagnes calcaires qui se reflètent à la surface, le silence presque total. C’est un lieu qui laisse sans voix, tellement beau qu’on n’ose pas trop parler, de peur de rompre la magie.
Puis, direction Maya Bay, la célèbre plage rendue mythique par le film La Plage. Aujourd’hui, elle est protégée : plus de bateaux dans la baie et interdiction de s’y baigner, pour préserver les récifs et permettre aux bébés requins de revenir. Et c’est un pari réussi : nous en avons vu plusieurs, paisiblement installés dans les eaux peu profondes. Nous avons ensuite poursuivi par une session de snorkeling dans une baie peu fréquentée, où nous avons nagé parmi une multitude de poissons colorés et, à notre grande surprise, croisé un requin inoffensif. Un moment d’émerveillement partagé à trois, entre fascination et sérénité. Le seul arrêt que nous avons moins aimé fut Monkey Beach, où certains touristes ne respectent pas les animaux. Nous avons préféré rester à bord, pour observer de loin sans déranger. C’est le seul bémol d’un voyage autrement parfait. Koh Phi Phi a été une très belle conclusion. Entre lagons, falaises et végétation tropicale, c’est une île qui reste splendide dès lors qu’on prend le temps de la découvrir autrement, tôt le matin ou hors saison.
Séjour en collaboration avec Ethika Siam – invitation par Air Calin. Comme d’habitude, nous restons libres de nos propos.
